Ebauche d’une histoire…

Pas un roman, pas un livre en soi, juste un prémisse d’histoire…à vous de voir!

Pas si bon enfant que la rumeur l’aurait décrit ??!

Classé dans : nouvelles — 8 décembre, 2008 @ 11:21

 

                        Sylvestre n’avait rien connu de tel.

Une brûlure à l’estomac lui survient brusquement.

Une de ces sensations des plus désagréables qu’il n’avait pas ressentit depuis ce fameux séjour en dehors du territoire natal.

 

            Cet épisode lui revint alors comme un boomerang en tête.

Parti contre son gré au Mexique, lieu de villégiature de la sœur bien aimée de Myrtille, Sylvestre dû y avaler et supporter dans son fragile estomac, les aliments toujours plus épicés, cuisinés avec amour par la »Tia« ; une tante de la famille.

            Ayant reçu une éducation irréprochable quant aux mœurs de bonne conduite envers n’importe quel étranger, il ne pu refuser durant ces quinze jours interminables, de goûter aux délicieux mets de la « Tia« , mais également de se laisser resservir entre chaque.

            Sa mère avait toujours fait très attention à ne jamais traumatiser les tendres boyaux de ces tout-petits !

Caroline et Sylvestre n’auraient jamais pu trouver dans leur assiette aux effigies de Winnie l’Ourson et de Bambi, ne serait-ce qu’un tout petit clou de girofle, une pincée de curcuma ou encore moins de gingembre. (Sachant que pour cette épice, des effets malsains pourraient en plus survenir !)

            Trêve de moquerie, nous pouvons toutefois bien imaginer les difficultés que Sylvestre rencontra durant ce périple !

En effet, Sylvestre avait vécu une jeunesse emplie de cette absence de saveur, mais surtout, même adulte et indépendant, il avait toujours continué ce régime alimentaire des plus fades.  Myrtille elle-même, n’avait pas réussi à le détourner de cet ascétisme culinaire avant l’incident mexicain.

            Elle s’y était pourtant employée avec vigueur et stratégie ;

Manière douce pour commencer ; « Veux-tu mon chéri me faire le plus grand plaisir et goûter, ne serait-ce qu’un pouce, de mon exquis poulet-coco….curry ?! »

Puis de façon plus insidieuse en taisant ces préparations dans lesquelles elle avait gentiment mélangé à sa sauce béchamel au poivre doux, quelques miettes de gingembre !

Pour finir, alors qu’il déjouait sans cesse ces petites manipulations, elle décida de s’y prendre par la force.

            « Tu m’énerves, on ne peut aller manger nulle part et se faire inviter par quiconque avec tes goûts d’une fadeur à en ressusciter tous les vampires sur cette terre ! Tu vas avaler ce que je viens de te cuisiner ou la prochaine fois c’est le ragoût du chat du voisin que t’auras dans ton assiette ! »

Dommage pour la malheureuse que Sylvestre sache très bien se mijoter lui-même d’excellents plats. Entre le jour où il avait quitté le foyer parental et le moment où il s’était installé (pour un court moment) avec sa lady, une certaine quantité d’eau avait coulé sous les ponts avoisinants !

 

 

            Ainsi, et tout ce récit pour parvenir à atteindre l’empathie suffisante et comprendre les très mauvais instants que Sylvestre avait dû vivre et pourquoi ceux-ci l’avaient tant marqués !

Mais revenons à nos dires de départ…

Oui, à cet instant, Sylvestre, et par cette sensation singulière de maux terribles de ventre, se replongea dans son histoire d’A d’avec son ancienne compagne.

La nausée lui vint alors.

Et puis tout à coup, sans crier gare, plus rien !

 

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Sylvestre et la question des amours…

Classé dans : nouvelles — 24 septembre, 2008 @ 12:44

       Sylvestre, nous en avions déjà fait allusion, n’était plus tout à fait un jeune homme…Il approchait d’ailleurs davantage de l’âge mûr, celui auquel chaque femme ne saurait résister une fois l’attitude gentleman maitrisée.

        Il avait eu des aventures, des liaisons éclaires, des passades en sorte, mais aussi et surtout une histoire qui avait beaucoup compté pour lui.

Ce n’était pas une beauté stéréotypée, elle avait au contraire un charme bien à elle, envoutant si on savait la regarder attentivement. Si on savait lire en elle.

Sylvestre avait su lire en elle et découvert les subtilités de son être.

Elle était une fille maligne, douée de ses mains et de son esprit. De l’esprit d’ailleurs elle en avait beaucoup et c’était cela qui avait plu en premier à Sylvestre ; son humour.

        Myrtille (non ce n’était pas un pseudonyme !) possédait surtout de grands yeux noirs, tout en amande et qui en disaient long sur sa personnalité bouillonnante.

Ils brillaient dès que Myrtille avait une idée nouvelle en tête, toujours plus saugrenue, toujours plus délirante.

Dans les discussions que l’on pouvait engager avec elle, il fallait toujours s’attendre à bondir d’un sujet à un autre ; elle passait effectivement toujours du coq à l’âne, bien évidemment sans vous en montrer le moindre signal !

Elle était pétillante, pleine de vitalité et on sentait dès les premiers mots, avec son accent un peu aigu, qu’elle aimait sincèrement la vie et qu’elle savait en apprécier chaque instant.

       

        Sylvestre se cachait en quelque sorte derrière cette personnalité détonante. Il ne se lassait jamais (du moins jusqu’à un certain temps) de l’écouter, tout en l’admirant.

Il cédait, à chaque fois que Myrtille le suppliait de sortir à minuit pour aller lui chercher sa boite de céréales, dont elle avait subitement remarqué l’absence, pour son petit déjeuner du lendemain ou lorsqu’elle le tannait pour aller voir cette fameuse expo d’art contemporain que son nouveau courroux, Michel le yogi man  lui avait ardemment recommandé ou encore lorsqu’elle voulait le faire poser devant ses amies, pour leur faire admirer ses nouvelles créations, coutures et bijoux !

        Sylvestre ne disait mot ou même si la tentative de sortir une parole contradictoire lui avait effleuré l’esprit, elle s’envolait aussitôt, dès que la trépidante Myrtille ouvrait son clapé pour rabattre celui de son compagnon !

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En attendant des nouvelles de Sylvestre…

Classé dans : nouvelles — 1 septembre, 2008 @ 10:51

Ces prochains temps, Sylvestre risque de rester à l’état d’enfant…

Merci à  ceux qui ont déjà lu le début de son histoire et pour vos messages laissés!

   A très vite!

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Premier acte (suite…)

Classé dans : nouvelles — 29 août, 2008 @ 9:30

Timidement tout d’abord, puis y prenant goût, il découvrit les effets de l’ivresse, qu’il n’avait jamais connus jusqu’alors. Cette sensation qu’il avait à ces moments, de ne plus toucher terre et de survoler tout ce qui pouvait se dérouler sous ses yeux, l’amener toujours à se retrouver ou à élucubrer lui-même des histoires impossibles!

Cela les histoires rocambolesques, ce sont, quoi qu’il en soit, le lot presque quotidien de Sylvestre!Depuis toujours pratiquement!

Lorsque sa mère, plutôt possessive et parfois totalement grandiloquente, l’avait encore dans ses jupons, Sylvestre savait se tenir. Néanmoins, il essayé malgré lui!

Il aurait en effet bien joué quelques tours, non pas mauvais en soi, seulement un peu sournois; à sa chère Caroline, sa cadette de trois ans. Seulement, celle-ci compris rapidement où voulait en venir son aîné et, du haut de ces quatre ans, elle était capable de juguler ces agissements, qui lui auraient peut-être valu, à elle, quelques bonnes fessés!

A peine apercevait-elle l’ombre traître de son frère, qu’elle se mettait dans la seconde à hurler à s’en époumoner!  Maman Martine avait vite fait de stopper net là, les actions suspectes de son fils premier.

Après tout, ce ne fut pas une sempiternelle réprimande, car à force de contrages et d’échecs de ses missions « Attaqua mauvaise bougre!« , Sylvestre chercha et imagina d’autres centres d’intérêts, plus productifs en bêtises!

Malgré tout, tandis que les plus grands, quittaient le nid familial et désertés son minable bourg perdu au fin fond du massif central, Sylvestre, lui, ne pouvait pas s’exiler où que ce soit.  Il avait sept ans et s’ennuyer à mourir. Il n’avait aucun copain, avec qui il aurait pu inventer les pires âneries, sauter dans les plus profonds ravins de derrière chez le vieux fou. Pas un seul p’tit voisin pour sortir de cet environnement  trop calme, trop adulte, beaucoup trop lourd.

« Normal! répétait toujours Sylvestre à ses Camaraden, lorsqu’il leur racontait justement son enfance; y’avait que des vieillards dans notre bourg…de quatre cent habitants! Ben oui, parce-que chez nous, il y a tellement rien aux alentours et même au d’làs! Deux maisons ça représente un village, alors cent trente!  Un peu plus et on nous aurait dit que notre patelin était devenu une ville! »

Sa seule compagnie était la chienne de la famille; Toupette de son p’tit nom. « Original encore, comme tout ici », se disait-il dès qu’il allait la faire venir aux pieds!

Lorsqu’elle a fait son apparition dans la famille, Sylvestre avait dix ans et ne voulait pas en entendre parler. Il disait qu’un chien, à part faire chier pour aller pisser et bouffer sans arrêt à vous en sucrer toutes vos économies et bien vraiment, ces bêtes là, ça n’avait aucun, mais pas le moindre intérêt!

Caroline, qui avait alors six-sept ans, s’était mise à réclamer avec une certaine insistance un animal de compagnie, car, elle aussi, commençait sévèrement à tourner en rond, une fois l’école finie.

Et c’est ainsi, que Toupette, donné avec le plus grand soulagement par la voisine quadragénaire, dont la propre bâtarde avait quelque temps auparavant mis bas, déboula, toute joyeuse avec toute l’excitation de ces quatre mois!

Il n’allait pas la noyer? La jeter dans l’énorme ravin du vieux? Alors il s’y est fait… et puis…il s’en ait fait un partenaire de jeux! Ou davantage une aide à l’enquiquinement de sa sœur et pourquoi pas de sa mère! Oui, car vu que Toupette était toujours celle qui faisait les conneries (bien sûr guidées et préparées par derrière par notre pro!), Sylvestre ne recevait aucune réprobation!

Voilà comment avait grandi Sylvestre, un peu seul, mais avec beaucoup d’idées en tête…!

 

Premier acte

Classé dans : nouvelles — 28 août, 2008 @ 9:50

Sylvestre, tout jeune homme comme nous pourrions le décrire, commence toutefois à avancer vers l’âge mûr. Quoique restant un nourrisson de l’âge mûr…!Il a cependant passé le cap du jeune homme tout frais, tout neuf, entrant à peine dans La vie, dans Sa Vie; celui-là même qui, tout juste séparé de ces paternels, découvre enfin les joies et oh! les douleurs des responsabilités adultes! Bien entendu, tout novice qu’il est, il pourra encore à tout instant se jeter dans les jupes de sa mère, éperdu d’une défaite (sentimentale, estudiantine ou financière…!), car on lui pardonnera bien encore, ses erreurs de tout-fou, de tout petit!

Et bien, pour en revenir à notre Sylvestre,celui-ci est déjà bien loin de toutes ces petites peines, de toutes ces effervescences d’un nouveau monde.

Il a déjà parcouru un bout de chemin.

       Il a rencontré, comme bien d’autres avant lui, des embûches, lors de son passage initiatique. Il a vécu des rites, il en a été désœuvré, parfois écœuré, perdu.

Et puis bien sûr, il a également et surtout connu de superbes instants. Ceux, partagés avec les amis.

Entre garçons, la solidarité et les délires sont nombreux et intenses. Les disputes sont rares et la camaraderie plus forte que tout.

D’ailleurs, Sylvestre a eu droit à son lot à l’armée.

        Celle-ci même dont il se sentait si éloigné;  Les ordres, les cris, les armes. Tout ceci l’horrifié plus qu’il ne le passionné.

La majorité de ses conscrits (du moins, c’était ainsi qu’il avait senti les choses, avant), avaient hâte de pouvoir faire partie de cette grande famille, reconnue et respectée par beaucoup de concitoyens. (Là encore, tel n’était pas son avis, mais tels étaient ses présupposés.)

Sylvestre lui, se sentait au contraire tout-à-fait en dehors de ce système.

Un peu las, contraint et quelque peu perplexe, ainsi s’est-il rendu à l’appel.

    Le premier jour, s’est déconcerté qu’il a répondu présent au doux braillement de son Caporal-chef, chargé de s’occuper et de veiller au bon comportement de ces nouvelles ouailles. Plutôt bouleversé même.

Sylvestre ne comprenait vraiment pas l’intérêt de ces hurlements. Cette façon de faire servait-elle de pédagogie?! Mais de quelle sorte de pédagogie pouvait-il bien s’agir??

Non, décidément, Sylvestre se sentait à part, singulier personnage, parmi tous ces jeunots survoltés, prêts à casser la gueule au premier fumiste à l’œuvre.  Justement, il l’était lui, fumiste, totalement désinvolte!

Tous remontés à bloc! Quel pétrin, quelle galère il allait devoir supporter durant tous ces mois!

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Le monde des fleurs

Classé dans : nouvelles — 5 juillet, 2009 @ 12:59

Lilli venait de poser son regard sur une belle orchidée, sur la table du salon de Mlle Pouchin.

Elle n’avait jamais vraiment fait attention à cette fleur, de la même manière qu’elle n’avait, à l’accoutumé, pas le moindre penchant pour n’importe laquelle de ces espèces vivantes.

Elle fut cette fois-ci, stupéfaite par la découverte de l’apparat, de l’odeur et de la couleur de celle-ci.  Cette simplicité incarnée en toute délicatesse, la toucha particulièrement.

« Il est vrai, maman qui aimait beaucoup les fleurs, me parlait souvent de ses grandes pétales toutes en finesse et de la grâce qui en transpirait.

Je n’étais pas vraiment attentive à l’époque de tout ce qu’elle pouvait me dire.

Et puis, il faut ajouter à cela que la flore n’était pas mon domaine de prédilection.

J’étais à ce moment, il faut l’avouer, en contradiction permanente avec maman. J’étais jeune, pas tout-à-fait sortie de l’adolescence…

Ce qui me prête à sourire, est que je ne pense cependant pas avoir fait de crise durant ma puberté.

Bien sûr, j’au dû subir comme tout à chacun certains bouleversements, plus ou moins dur à encaisser, liés à cette transformation physique, mais je n’ai pas le souvenir d’en avoir été réellement perturbée.

Les conflits avec maman découlaient directement de nos deux caractères dissemblables, de nos deux visions, totalement opposées sur les choses, sur le monde.

Certes j’étais encore bien jeune et inexpérimentée, néanmoins j’avais des certitudes.

Certitudes quant à mes choix de vie future, à l’inverse de ceux de maman, certitude quant à ma volonté d’aller de l’avant, d’agir en tant que femme libre et indépendante.

Cependant, je n’étais ni dupe, ni bornée. J’étais tout autant persuadée de ce que je voulais et vers quoi je voulais tendre, que tous ces états d’âme évolueraient de façon quasi certaine, au fur et à mesure de mon avancée dans la vie. »

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Henri, François et les autres… Gloire et futilité

Classé dans : nouvelles — 15 mai, 2009 @ 12:53

 

            La vie était ainsi faite de choses anecdotiques et d’autres qui avaient leur importance.

            Sylvestre avait su très vite que la redécouverte de son ami faisait partie de ces dernières.

            Passé son désabusement, la curiosité de la nouvelle existence d’Henri prenait le pas sur tout le reste.

Ce dernier lui racontait avec un tel enthousiasme son arrivée dans la première ville de France ; de son départ précipité de Lyon, à l’heure qui précédait leur rencontre, que Sylvestre fut totalement happé par ce flot de paroles.

 

Deux mois auparavant, alors qu’il écumait à s’en enivrer, les bars les plus en vogue de Lyon, Henri fut victime d’une sale affaire, qui allait changer le cours de ces jours.

 

 

Après la trouvaille de son Q.G. de bar chic, Henri s’était donc construit un train de vie des plus pressés, des plus mondains surtout.

            Ayant fait plus ample connaissance avec le propriétaire de L’Inside café, ils allaient tous deux de virées en tournées, de pressions en réceptions, de campagne jusqu’au champagne !

 

 

Eh bien oui, Stéphane, bel homme, très couru par tout le gratin homo du quartier et bien au-delà des alentours de la ville, n’tait pas uniquement barmaid ou encore maître des lieux dans lesquels il exerçait sa dextérité dans des mélanges alcoolisés les plus extravagants, il faisait également partie intégrante des V.I.P. de la mégalopole.

Il avait fait son bonhomme de chemin ;

                                               Après des études de commercial, qui ne l’intéressait guère, il bifurquât rapidement, abandonnant son BTS au cours des six premiers mois et dû pour remplir sa bourse, dénicher quelques emplois précaires.

Jusqu’ici rien de bien insolite dans ce parcours, car beaucoup de ses congénères étaient passés par la même voie, à un détail près, que Stéphane, lui, avait réussi par la suite une ascension assez fulgurante.

            Car, il faut le dire, Stéphane était un personnage haut en couleur, qui ne laissait pas indifférent un hétérosexuel et qui ne laissait pas le doute non plus, quant à ses intensions honnêtes et chaleureuses.

Beaucoup plus élevé qu’un boute-en-train, il faisait passer dans un brio de finesse, les blagues les plus rustres.

Un soir alors qu’il s’apprêtait à faire le hibou de nuit avec sa bande de potes de travail

[ le boulot ;  » une succession de tâches lourdes et dégueulasses pour le compte de grosses taches, grasses et dégueulasses qui s’croient en plein rêve américain rien qu’en bouffant ces saloperies qu’on leur refile !  » – en somme, dans un de ces fast-foods, dont il serait inutile ici d’en donner le nom]

            Pour le coup, Stéphane avait plus de difficulté à garder son calme et sa sagesse de parole quant il s’agissait de reparler de ce temps où il faut l’avouer, il en avait vu des belles…ou plutôt à l’inverse ; des choses pas très jolies… !

 

 

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Sylvestre en sait plus; qui est t-il aujourd’hui, Henri ?

Classé dans : nouvelles — 7 février, 2009 @ 8:36

  Le respect n’excluant pas la moquerie et la taquinerie, nos deux compères ont toujours proclamé et revendiqué qu’ils n’avaient jamais agit contre La Louve.

« On était toujours été très attentionné pour ce prof, c’est pas pareil !! »

 

    

     Ce jour, la classe de seconde « intrépide » (ça c’était le surnom donné à l’unanimité par leurs différents professeurs…) se trouvait sur les bancs blancs carrelés de la salle de TP de biologie.

Les travaux pratiques portaient sur les PH acides et basiques (les Personnes hautement acides ou basiques, comme le disait les garçons).

Henri le 1er, la « tête », le cerveau du duo, eu une idée redoutable dès que Louvière annonça que pour illustrer ses propos, il leur montrerait cet après-midi, les effets de l’indicateur couleur ; le bleu de bromothymol … sur un poisson mort – Quel est le taux d’acidité d’un être d’eau, raide mort ?- !

 

A cet instant donc, ce n’est pas dans le bocal contenant l’indicateur PH qu’il vit en son esprit, le poisson gisant, mais dans le capot du professeur !

         Allez savoir pourquoi ?! L’idée de cet œil de poisson mort sur le radiateur froid de la Louve le ravissait !!

Quoi qu’il en soit et malgré le mystère du cheminement neurologique, jusqu’à cette illumination, Henri en informa aussi sec son camarade. Il ne put bien sûr éviter de laisser s’échapper un cri d’approbation, dans lequel un ton admiratif se laissait percevoir.

Aussitôt concertés, aussitôt préparée avec minutie…la suite n’aurait su tarder !

-         et elle ne le fut pas !-

Il était d’après les souvenirs très exacts de Sylvestre, 10H42 lorsque cette idée de génie émergea.

La concertation dura jusqu’à la fin du cours à 11H30.

     L’exécution été en route et la surprise devait faire son effet à la fin de la journée… cette dernière fut par ailleurs particulièrement longue….

 

     Les deux gaillards, l’œuvre mise en place à l’heure du déjeuner, haletaient à présent ; sensation physique due au tiraillement de la faim et à celui de l’excitation d’arriver enfin à l’instant T !

Celui-ci ne pu bien évidemment pas s’apprécier le jour même…

 

     En effet, seule la réaction dégoûtée de l’enseignant se verrait le lendemain et des rumeurs alléchantes circuleraient !

 

Et bien oui, Henri et Sylvestre n’eurent pas la délectation du moment précis, où, la Louve aurait, après moult questionnements, dû ouvrir son capot et retirer de ses mains nues, le maquereau souillé, de son moteur !

 

     Néanmoins, le plaisir du lendemain pu être correctement apprécié !

 

Les rumeurs allaient somme toute, bon train !

              L’enquête débuta… et les malins d’être rapidement débusqués !

En quelques jours (deux à peine), la Louve, qui aurait finalement pu être surnommée la Fouine, trouva les coupables et les condamna à un nettoyage impeccable de sa carrosserie (interne et externe bien sûr !)

 

Pour finir et du fait de sa singulière sympathie envers ces deux ouailles, M. Louvière offrit aux deux laveurs de vitres, une petite bière… Ils avaient tout-de-même 17 ans et puis de toute façon, en privée, la Louve ne comptait pas se priver avec ces grandes canailles !

 

     Voici donc un des multiples exemples des bonnes trouvailles de ces deux là !

 

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